Mont Kenya et Kilimandjaro

Dimanche 7 août 2011

Départ très matinal : lever à 3h30, arrivée à 4h45 à St Exupéry, enregistrement à 5h15. Maud nous a accompagnés après avoir dormi à la maison pour pouvoir ramener la voiture à Vizille.
Et premières sueurs froides à 6h45 au moment de l'embarquement : le nom de famille sur le passeport d'Anne-Marie ne correspond pas à celui donné à Allibert. Passeport refait, il y a trois mois, avec seulement le nom de jeune fille et réservation faite il y a 6 mois au nom usuel : Ansade.
On ne parle même pas encore de Tête. C'est suffisamment compliqué comme cela.
L'agent au moment de l'embarquement l'a finallement laissée passer avec le carnet de vaccination de la fièvre jaune (au vu de la date de naissance) en avertissant qu'il y aurait des problèmes évidents à Naïrobi.
Aussi, pour prendre les devants, à Amsterdam, le temps de l'escale a été passé au comptoir de KLM pour tâcher de faire changer le nom du billet d'avion sans résultat. Simplement une carte d'embarquement particulière pour ne pas avoir de soucis.
Décidément, jamais un voyage en avion n'aura été chose aisée avec Anne-Marie. Quelques soient les circonstances, il y aura toujours eu un souci. Celui-ci est tout de même relativement de taille et empoisonnera en arrière-fond l'ensemble du séjour.

Arrivée à Nairobi et constitution du groupe en attendant les derniers.

La chambre au silver spring hotel : plus que confortable. Il faut maintenant faire le tri dans nos affaires pour savoir ce que l'on laisse à l'hôtel les 5 prochains jours, ce que les porteurs transporteront et ce que l'on garde avec nous. Un bon casse-tête.

Première nuit pleine d'interrogations pour AMarie. La fièvre revient. Aussi, comme le dernier bilan radiographique 3 jours avant le départ était : nette amélioration mais pas disparition totale, elle décide de reprendre un traitement antibiotique : amoxiciline 10 jours. De quoi arriver juste en forme pour le dernier jour de l'ascension du Kilimandjaro. En espérant que ce 5ème traitement en 6 mois soit efficace.

Lundi 8 août 2011

Départ de l'hôtel.

Le minibus dans lequel on va passer quelques heures. Au premier plan, Philippe, Anne-Marie et Ghislaine. Au deuxième plan : Annie, Alice, Etienne et Denis. Au fond, Paul, Laure et Louis.

Dans Nairobi, il y a des chantier partout. Les échafaudages sont en branchages bruts.

Partout sur les bas côtés on trouve des vendeurs.

Même les ébénistes exposent dans la rue.

Pour faire le plein vraiment plein, ils mettent les véhicules sur cales.

Bus bien coloré au pied de la future voie rapide. Pour l'instant la circulation est très pénible avec des changements de voies incessants et des portions sur la terre.

Tous le long des 150 km, il y a des Kenyans qui marchent. Celui-là accompagne ses vaches à bosse.

Les ânes sont nombreux aussi à tirer les carrioles souvent surchargées.

Ils utilisent aussi les boeufs pour les carrioles. Traversée d'un village. Les commerces sont sur le bas-côté. On trouve souvent aussi des stands en bois où ils vendent de tout.

Après avoir quitté la route principale (A2), on traverse une zone de rizières. Incroyable quand on entend qu'il y a de la sécheresse au Kenya. Pays formé de 37 ethnies qui ne partagent pas les richesses, dont l'eau.

Séchage du riz sur le bord de la route.

Étalage du riz.

Vente des sacs de riz.

Changement de cap, on quitte la route pour prendre une des innombrables pistes dès qu'on sort de l'axe principal. Tous les véhicules circulent sur ces pistes.

Arrivée à l'entrée de la piste de Chogoria. Nos futurs véhicules nous attendent. Des 4x4, ça sent une autre sorte de piste. 26 km nous attendent avant l'entrée dans le parc de Mont Kenya.

Nous faisons une pause casse-croûte dans une case. Premier tour de table pour faire connaissance. Au fond, Philippe et Cécile. De dos, Jean et Françoise.

Chargement des paquetages pour quatre jours en autonomie.

Dans ces 4 véhicules s'entasseront 30 porteurs, 15 touristes en plus des chauffeurs : inimaginable !

Dans celui-ci, ils sont rentrés à plus de 20.

Sur la piste, l'activité est encore intense. Alors que nous attendons un des véhicules tombé en panne, nous croisons des femmes qui portent des chargements de bois impressionnant.

Même les enfants participent.

Quelques feuilles dans le dos pour amortir. Impossible de lever la tête.

La piste lorsqu'elle est dans un bon état. Nous devons la suivre pendant 26 km. Ils roulent comme des malades. Dans les ornières, nous basculons d'un côté puis de l'autre tandis que les portières raclent les bas côté. Nous ne nous renversons pas et pourtant ... Des heures de grand huit. Invraisemblable.

Dans le 4x4 où ils se sont entassés à pus de 20, on en voit sortir un de temps en temps. En pleine marche, il escalade pour se retrouver sur le toit pour fumer une cigarette. Puis ensuite, il retourne par le même chemin dans l'habitacle : de vrais singes.

Le temps est humide. En pénétrant dans la forêt, la piste devient de plus en plus grasse. Aussi, il est temps de mettre ... les chaînes.

Le cric donne confiance mais tient. Les chaînes sont tendues à l'aide de cordes ou de ficelles. Elles ont quelques heures d'utilisation.

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Même pas peur ! Le chauffeur, un vrai virtuose dans les ornières remplies d'eau, donne la main.

L'aire de chaînage. C'est carrément l'aventure.

Par la suite, régulièrement l'on s'embourbe. Aussi, nous sortons du véhicule, le chauffeur se dégage et nous remontons jusqu'à la fois suivante.

La nuit est tombée. C'est la ... fois que l'on s'embourbe. Aussi, nous sortons de voiture, ils coupent des bambous pour glisser sous les roues et tout le monde pousse. Un des véhicules se démarre à la manivelle !!!

Cette fois-ci, c'est la dernière, les 4x4 resteront définitivement embourbés.
Heureusement, nous sommes en saison sèche.

Nous sortons donc les frontales et terminons les 3 derniers km à pied.

Nous arrivons dans le Meru Mount Kenya lodge à 3017m d'altitude, à côté d'une des entrées du parc du Mont Kenya. Pour deux, nous disposons d'un coin "salon" avec cheminée dans laquelle une bûche flambe, d'une cuisine, d'une salle de bains et d'une chambre. Le confort est tout de même rudimentaire mais très apprécié.