Mercredi 17 août 2011

De bon matin, on distingue bien le gros glacier que l'on a longé la veille.
Le Mawenzi, au fond dans la brume et la lande devant.
Conciliabule des porteurs et de Zebeda au moment de la remise des pourboires. Le seul moment désagréable du raid. Zebeda a développé toute son intelligence pour nous faire cracher un maximum au bassinet et cette situation n'est jamais agréable. Ca a pourri le départ du camp.

Le porteur de Philippe, fier d'arborer la veste pôle sud que Philippe lui a offert.
Seule photo devant le Kilimandjaro : loin des classiques dans la savane, mais seul moment où il était suffisamment dégagé.

Départ du camp Horombo sur la voie Marangu, celle des refuges.
Nous y retrouvons en partie la flore du Kenya.
Descente rapide dans de beaux chemins secs et donc poussiéreux. Mieux vaut ne pas coller son voisin de devant.

Dernier coup d'oeil sur le Kili.

Les passerelles sont aussi belles que le chemin.
Premiers arbres : Erica arboréa.

Entrée dans la forêt primitive appelée "rain forest". On retrouve le brouillard, caractéristique de cette forêt qui génère elle-même son humidité par évapotranspiration.

Certains font une belle taille.

Végétation luxuriante. Les arbres : épiphytes sont couverts à 80% de mousses et de ptéridophytes.

L'orchidée du Kilimandjaro, petite fleur endémique.

Toujours les mêmes passerelles. Les petites cascades sont nombreuses.
La géolette qu'il ne vaut mieux pas utiliser : celle qui sert à redescendre ceux qui sont victimes d'oedème pulmonaire et pour qui il faut redescendre très vite. Le premier jour, nous en avions croisé une avec une femme allongée dessus tirée par des porteurs qui descendaient en courant. 25 morts chaque année au Kili.

Mandara camp, 2700m, au milieu de la forêt, très humide.
On y fait une petite pause casse-croûte.

Porte d'entrée du parc : Marangu gate.

Panneau indiquant les distances en heures entre les différents points clés.
Tableau des conseils à respecter.

C'est l'arrivée : le check-out pour être sûr que personne n'est resté là-haut.
Nous sommes sales, poussiéreux.

Zebeda remet "les récompenses", le fameux diplôme.

Il ne s'attendait pas à une pirouette pareille. On n'a jamais dû lui faire lors de ses plus de 100 ascensions.

Il est d'ailleurs MDR.

Les traits sont tirés mais ce fut une réussite de couple.

Dernière photo de groupe : Anne-Marie, Marie-Noelle, Jean, Etienne, Benoit, Laure, Ghislaine, Louis, Philippe, Annie, Alice, Paul.

Dans le bus, nous traversons un grand nombre de villages dans lesquels nous déposons quelques uns de nos porteurs. Plaque d'une école primaire.
Ils portent tous le costume aux couleurs de la Tanzanie.
Comme il restait quelques stylos à Anne-Marie, à un arrêt, elle fait la distribution : une foire d'empoigne.

Régimes de bananes prêts à être chargés en bordure de la route démentielle tant elle était défoncée.